Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
6 avril 2010 2 06 /04 /avril /2010 01:09

Sortirais-je un jour indemne de mes manques, de nos distances, de ce qui s'est brisé pendant tant d'années qu'on croit ne pas pouvoir voir se reconstruire un jour ?

 

Parviendrais-je un jour à parler à mon fils, de nos années passées, nos souvenirs, nos heures heureuses, sans avoir à les pleurer quelques heures plus tard ?

 

Que le nous se soit déchiré est un fait, en soit, pas si mlalheureux. En soit. Pas tant. Que des barrières se posent aujourd'hui à une éternelle complicité, en soit...c'est un drame (waaaah le mot ! ouais j'exagère je sais.Toujours )

 

Fait chier putain !

J'veux une vie simple, j'veux avancer, main dans les mains de mes amis, de mon amour, des mes amours. J'veux...avancer.

Je me tais.

Je me terre.

Pour préserver ce qu'il reste, par peur de tout détruire, encore et encore. Je veux lui laisser le temps, me laisse-t-il seulement le mien ?

J'ai besoin de lui parler,

j'ai besoin de temps,

d'un verre,

 une soirée,

 une heure à peine,

mais du temps, à moi, rien qu'à moi.

 Seulement nous, non, c'est finit. Je suis là pour notre fils m'a t'il dit, mais moi tu m'oublies. Pourquoi ça me reviens là, à l'instant où je me couche dans les bras de notre enfant qui ce soir encore lutte contre l'absence ?

 

J'ai juste besoin de croire, besoin qu'il me dise que c'est faux, mais qu'il a encore besoin de temps.

Je sais nos blessures profondes et les marques que notre amitié, celle que cette histoire à foutue en l'air, entâchées.

 

Pauvre conne qui croit encore au prince charmant caché sous le revers d'une veste macho !

Nous m'avons foutue en l'air, et lui non plus je pense, n'en est pas sorti indemne.

Je laisse mes plaies à la vue de tous, les accepte, les regarde, les triture pour mieux les balayer, un jour.

J'ai à peine entrevue les siennes.

Je sais ses faiblesses et n'irait pas triturer ses plaies. Peut être un jour pourrons nous finir enfin de nous livrer, être de nouveau en confiance et libres, enfin.

Je sais combien aujourd'hui encore, quelques douleurs sourdent, pointent leur nez, titillent une soirée parfois...

 

Putain de merde, j'ai besoin encore une fois de pleurer dans ses bras. Tout en sachant bordel de merde, que l'écrivant là, une fois de plus, je ne serais pas comprise.

Le sacro saint pratico pratique qui ne veut rien comprendre, rien savoir, juste s'enfermer dans ses propres expériences et  qui ne connaîtra jamais la nôtre, celui là jugera une pauvre conne encore amoureuse, éprise, follasse, qui ne sait pas tourner les pages.

Je les écris moi les pages Mossieur ! Alors oui je les tourne, mais ne veux en rien perdre ce qu'il y a de précieux.

Et oui, je m'attache, pauvre conne, à des faiblesses, des douleurs, des personnes qui m'ont détruites, inconsciemment, totalement, je m'y attache oui, pour ce qu'elles m'ont fait grandir aussi, entrevoir de rêves et fait de moi ce que je suis aujourd'hui.

Partager cet article
Repost0

commentaires