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29 octobre 2011 6 29 /10 /octobre /2011 00:05

 

Ne laissera pas passer son rêve, où qu'il se trouve

se donne juste le temps

avant de partir

explorer d'autres horizons

faciles

peut être

dans les pas d'une autre

de ma..d'elle...frangine...aussi parequ'elle me manque

(et que son rêve est plutôt plaisant itou )

ou pas

ailleurs

qu'importe.

 

Laisser tout derrière moi

emporter juste

en fait de valises

quelques cartons

pour une fois emplis de souvenirs

réellement gravés

de ceux qui ne font plus pleurer.

Jouer des arcs en ciel

avec mon ptit pou qui n'en peut plus de grandir

Jouir de son autonomie

nostaligiser (c'est moi qui écrit, j'invente les mots que je veux, à paillettes même si je veux, mes mots, ah mais) de son petit poing serré

et rire de le voir s'envoler

sur de nouveaux horizons.

Sourire.

Et vivre.

 

Peu à peu il se construit mon rêve.

Ne plus chercher déjà

juste regarder

imprimer

savourer.

Peu à peu je le construis mon rêve.

Ne plus avancer

juste gambader

et danser.

 

 

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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 13:13
Une pelleté de bouquins au creu du bras, quelques rimes de slam en guise d'hommage et un partage. Je me fous de savoir s'il disait la vérité, je me moques de savoir ce a quoi serviront finalement les maigres économies qui dormaient dans mon porte monnaie et qui ont rejoint sa main grande ouverte. Il a dit bonjour, parler des gens qui souriaient, qui faisaient pas la gueule, ces gens auxquels seuls il s'adressait. Il m'a raconté un peu l'histoire de cette femme, son écriture, son exutoire. Il m'a parlé de ses projets a lui, de ce qu'il s'en foutait aussi de ce que les gens donnaient. Ils sourient tu comprends ? C'est précieux, c'est beau et ça se partage. Un sourire c'est comme son livre tu vois, on le garde avec soit pour le partager avec les gens biens. " des yeux revolvers, grands ouverts, toi tu donnes avec ton cœur..." Je n'en sais pas plus sur les projets, l'origine du livre et le pourquoi. Mais j'ai gagné un sourire, cocoonée déjà que j'etais dans mon rayon de soleil. Et un livre. Pour quelques euros de partage. En somme, j'ai gagné ma journée.
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2 janvier 2011 7 02 /01 /janvier /2011 15:07

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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 01:20

Vas y balance,...jettes moi, les arcs en ciel, les lumières....Balances toi, au délà des rivières, et scintille; danse, explose et dis merde !

 

 

J'ai passé la porte, retenu mon souffle sur les marées de souvenirs qui s'en venaient. J'ai pas pu. Pas pu retenir le souvenir de la porte qui glissait quand, 22h, je rentrait enfin du boulot et le retrouvais. Elle a le même souffle encore, tapissé, glissé. Elle a le même poid, peut être un peu plus à vrai dire aujourd'hui. Elle a les mêmes promesses...et cache une misère sans nom.

Putain, il est tout petit cet appart'. Dans mes souvenirs, il était grand, il abritait tant. Dans mes souvenirs, ceux que j'ai construits avec lui, ceux que l'on a bâtit....ceux que j'ai vécu tout simplement.

Il est tout petit.

Il semble s'étouffer de lui même.

Juste, réussir à y respirer, y trouver un second souffle.

Je le veux, je sais que j'y parviendrais, je sais que c'est possible et loin, trèèèès loin, d'être insurmontable.

 

Il est laid.

Il est délaissé. ... . Putain, 4 ans, et le mec il se barre la fleur au coin des lèvres, laissant tout en vrac comme un sagouin qui s'en tamponne.

Il est vide. (en fin pas au sens technique du terme...le gars y devait rendre les clés fin mai...ouhe ouhe..on est bien début juin, ouhe ouhe....non que je sois pressée, mais aucune envie de partager mes pâtes avec les siennes bordel !)

On va l'emplir avec tit pou', lui rendre sa chanson, et lui donner un nouveau "nous".

 

Je pensais pas que ce serait si dur.

Retourner dans l'appartement qui aura été notre premier, qui aura même été le théâtre de la conception de notre enfant. De nos espoirs aussi.

Et quitter celui-ci.

 

Chu pleine d'envies, de projets aussi. Je me dis : j'va m'organiser, ça va être cool, j'vais me remettre au zen et ranger, ranger, raaaaaaanhanhanhanger..... ! J'va me faire un tit coin à moi, un cocon à moi, une nouvelle vie à nous. Me reconstruire, oh putain oui, j'aime pas ça mais j'le dis, j'ai besoin de temps, c'est pas encore gagné tout ça.

 

Au milieu des larmes, pasqu'il faut bien expulser un peu tout ce fatras d'idées confuses, coule un soleil. Je m'attache à mes petits riens et malgrès les cartons qui envahissent le bordel déjà ambiant de l'appart' actuel...je le redéménage, fais valser les canapés et m'éclates à m'y sentir bien nondudju. Je pars en courant, traverser les champs de ma "campagne", musique vissée sur les oreilles, retrouvant un nouveau souffle dans un Half Japanese oublié ( putain mais comment j'ai pu oublier que je l'adorais cette chanson ?!). Je prend le temps à midi, de savourer sa présence, de m'emplir de la sérénité d'une relation qui ne demande RIEN, juste à vivre, sans rien manger de demain ni d'hier, ni de nous. J'explose de joie à la vue d'une boule de poils foulonnante à qui j'offre une retraite, petit plaisir égoïste de me dire que je fais de bien jolies choses parfois (ouhe parfaitement !)

J'imagine des arcs en ciel dans ma maison, on va l'emplir de lumière cet appart' là aussi, ouhééééé ! Graaaaaave !

 

Il faut aller dormir petite fille. Ta grande Toi travaille demain, a des cartons à plier encore, un cadeau pour une amoureuse anniversairée le surlendemain et qu'on a pas appelée ce soir putain god damit qu'est ce que j'ai encore foutu de ma tête aujourd'hui ?!, un cadeau donc à trouver, des invit' à lancer pour dimanche (ouh punaise, y va jamais avoir le temps de prévenir ses copains le ptit pou !....je lâche le blog et je m'y met de suite ! ouhe dormir....mais y'a péril d'anniversaire si je le fais pas pour demain merdoum )

C'est du grand n'importe quoi ma vie qui s'en va dans tous les sens là. Mais au moins, elle quelqueS part cette vie là ;)

 

*mode petit poney, s'en va chanter sur les arcs en ciel, ouais, ouais ! *

 

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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 01:28

Pourquoi je peux le quitter c'ui là aussi hein ?!
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12 février 2010 5 12 /02 /février /2010 13:14

Juste un instant de félicité de derrière la fenêtre cependant qu'on se les pèle dehors.. Raaah putain je l'aime ma maison !
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7 juin 2009 7 07 /06 /juin /2009 14:57

...qui n'en est pas un.
Qu'importe, il a les parfums, la douceur sous les pieds et  la promesse de quelques picnique salade/tomates. Et oui, on peut en faire des choses sur un balcon (mais on ne vous dira pas tout, raaaahlala)

 

les jeunes pousses se font grignoter avec délices, laitues et mâches fréquentent les haricots (dont la photo a disparues, z'allez comprendre va)


Quand aux fraises, ne les cherchez plus....l'apn a été trop lent cette fois-ci 


Enfin, pasque c'est le plus beau, mon chèvrefeuille de chatou, partageant ce qui me reste de souvenirs "arboricoles" de ma maison d'enfant avec mon lilas en pot, qui fleuri, juste pour me faire plaisir, 2 fleurs comme 2 soeurs....



  En flânant dans mon jardin, je goûte au petit plaisir de mon chez moi, la page de l'ancien se tourne définitivement, les batailles et gueguerres nerveuses se terminent, sur une note un peu amère d'un arrière goût encore de colère ....mais m'en fiche (bande de cons....oups, pardon), moi ici, j'ai ma vie, mon soleil, et mon chèvrefeuille en fleurs, aller adieu que je me dis ;)

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5 janvier 2009 1 05 /01 /janvier /2009 12:36
Je vais quitter cette maison, un jour qui s'en vient, si proche, si lointain.
Il neige dans mon jardin, sur ma terrasse, mes arbres, l'herbe anarchique que l'on a laissé s'ébattre toutes ces 4 dernières années. Il neige sur notre bordel, débrodant de trop  pas le temps. Il neige, sans interruption depuis ce matin. Je savoure cette journée, pointilleusement à moi. Je savoure égoïste, quelque peu péteuse de ne pas vraiment travailler en ce jour.
Les vacances  sont finies, pas pour moi, les vacances ici, dans mon moi à moi, c'est reprendre un rythme normal, goûter de nouveau aux heures qui s'égrènent selon un planning interne connu seul de moi, mais qui tic tac au moins en cadence de moi. Les vacances commencent donc à peine ici, et toc.
Noël a été une grande fatigue, quelques déceptions comme tout un chacun dans le pays doux des adultes, dont la plus grosse, la plus lancinante, est celle qui continue de faire écho dans mon âme enfantine. Je n'ai pas squatter le feu de la cheminée, je n'ai pas senti glisser les aiguilles du sapin, décoré si savament de décos iconoclastes et barriolées, sapin "mais si moi j'aime" né d'un choeur de famille et de goûts trop variés pour tous s'accommoder avec un réel esthétisme (huhum). Je n'ai pas fêter noël auprès de mes parents. Petit regret, surtout teinté de cette douceur de vacances et d'enfance qui m'a manqué cette année.
Ce ne sont pas mes parents qui me manquent, ce n'est pas la fête, le pâté et les bestioles qui en découlent généralement, ni la glace dont le pot ne tient pas une soirée, ce n'est pas les ballades shoppineuses, le grand lit à ne pas faire, la baignoire, le jardin au calme....(punaise, si un peu tout ça quand même, diable !), c'est l'idée de vacances qui me titille, qui me turlupine et mine ma déprime. *
La fin d'année, cétait mes parents, c'était la maison familliale, c'était mon anniversaire, et tout le toutim d'avant, tout ça dans une farandole de "tu es enfant", encore et toujours malgrès le lot adulte qui l'entoure et que j'assume. Ze veux mon innoncence hivernale bordel !

Alors merci le temps
Merci le ciel et la neige, depuis ce matin, mon innconcence hivernale tombe du toit, illumine un petit regard au dessus d'un thé d'hiver embuhé.

Et au revoir petite maison. Punaise, c'que je peux être émotive, c'pas dieu possible. Demain l'on signe (normalement, qu'importe, il faut partir, le préavis est lancé, on doit partir, gasp) Sans regrets, que de soulagements. Sans regards en arrière qu'un "enfin sortis". Voisinage d'inferno, larmes nerveuses, tremblements à taper les murs (à quoi bon, tellement humides qu'ils glissent lesdits murs, huhum), il est temps de partir, s'enfuir de l'enfer créer par une amorphe assistée et sa dégénérécente décendence (sans compter les parasites et autres ordures débordantes qui s'y accrochent)
Et pourtant.
Il neige dans mon jardin.
Quand pourrais-je redire ça ? Il paie pas de mine mon jardin, partagé, délaissé, terrassé...mais c mon espace de liberté solaire. Et j'y tenais. (plus qu'à une baignoire à l'époque....huhummm, les priorités ont soudain changées cette année, plom plom plom)
J'aurais toujours en mémoire, logée dans un coin de mon nez, l'odeur de l'escalier que je descendais au mois de mai, quand la maison s'éveillait sur le début de ma grossesse "effective/émotive", premiers jours de repos forcés, premiers soleils et cette odeur, unique, au son de l'escalier qui sentait alors l'orée d'une nouvelle vie à ma propre écoute.
Elle restera celle des premiers "..." de Joseph, de "nous" aussi, famille débutante. De "nous", société maternante. Elle restera notre première vértitable, et c'est sans regrets qu'on la quitte, un peu dommage peut être....








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M'enfin, chtite précision de même, noël, ça a aussi été un nouveau partage avec ma belle famille, famille en vérité, la mienne, oui. Blle famille, ça fait trop "lointain", famille donc. Bref. Nouvelle complicité enracinée dorénavant avec la belle, merci aussi famille ^^



*et j'ajouterais, le fauteuil jaune, rempli de lectures, passage de jambes en travers et chocolat chaud, huuuuuum (oh et punaise ! la boite de chocolat annuelle de papa ! tudieu j'aurais pas eu de chocolat Nest** cette année, arghhhhhhhhhhhhhhhhh !)
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