Vas y balance,...jettes moi, les arcs en ciel, les lumières....Balances toi, au délà des rivières, et scintille; danse, explose et dis merde !
J'ai passé la porte, retenu mon souffle sur les marées de souvenirs qui s'en venaient. J'ai pas pu. Pas pu retenir le souvenir de la porte qui glissait quand, 22h, je rentrait enfin du boulot et
le retrouvais. Elle a le même souffle encore, tapissé, glissé. Elle a le même poid, peut être un peu plus à vrai dire aujourd'hui. Elle a les mêmes promesses...et cache une misère sans nom.
Putain, il est tout petit cet appart'. Dans mes souvenirs, il était grand, il abritait tant. Dans mes souvenirs, ceux que j'ai construits avec lui, ceux que l'on a bâtit....ceux que j'ai vécu
tout simplement.
Il est tout petit.
Il semble s'étouffer de lui même.
Juste, réussir à y respirer, y trouver un second souffle.
Je le veux, je sais que j'y parviendrais, je sais que c'est possible et loin, trèèèès loin, d'être insurmontable.
Il est laid.
Il est délaissé. ... . Putain, 4 ans, et le mec il se barre la fleur au coin des lèvres, laissant tout en vrac comme un sagouin qui s'en tamponne.
Il est vide. (en fin pas au sens technique du terme...le gars y devait rendre les clés fin mai...ouhe ouhe..on est bien début juin, ouhe ouhe....non que je sois pressée, mais aucune envie de
partager mes pâtes avec les siennes bordel !)
On va l'emplir avec tit pou', lui rendre sa chanson, et lui donner un nouveau "nous".
Je pensais pas que ce serait si dur.
Retourner dans l'appartement qui aura été notre premier, qui aura même été le théâtre de la conception de notre enfant. De nos espoirs aussi.
Et quitter celui-ci.
Chu pleine d'envies, de projets aussi. Je me dis : j'va m'organiser, ça va être cool, j'vais me remettre au zen et ranger, ranger, raaaaaaanhanhanhanger..... ! J'va me faire un tit coin à moi, un
cocon à moi, une nouvelle vie à nous. Me reconstruire, oh putain oui, j'aime pas ça mais j'le dis, j'ai besoin de temps, c'est pas encore gagné tout ça.
Au milieu des larmes, pasqu'il faut bien expulser un peu tout ce fatras d'idées confuses, coule un soleil. Je m'attache à mes petits riens et malgrès les cartons qui envahissent le bordel déjà
ambiant de l'appart' actuel...je le redéménage, fais valser les canapés et m'éclates à m'y sentir bien nondudju. Je pars en courant, traverser les champs de ma "campagne", musique vissée sur les
oreilles, retrouvant un nouveau souffle dans un Half Japanese oublié ( putain mais comment j'ai pu oublier que je l'adorais cette chanson ?!). Je prend le temps à midi, de savourer sa présence,
de m'emplir de la sérénité d'une relation qui ne demande RIEN, juste à vivre, sans rien manger de demain ni d'hier, ni de nous. J'explose de joie à la vue d'une boule de poils foulonnante à
qui j'offre une retraite, petit plaisir égoïste de me dire que je fais de bien jolies choses parfois (ouhe parfaitement !)
J'imagine des arcs en ciel dans ma maison, on va l'emplir de lumière cet appart' là aussi, ouhééééé ! Graaaaaave !
Il faut aller dormir petite fille. Ta grande Toi travaille demain, a des cartons à plier encore, un cadeau pour une amoureuse anniversairée le surlendemain et qu'on a pas appelée ce soir putain
god damit qu'est ce que j'ai encore foutu de ma tête aujourd'hui ?!, un cadeau donc à trouver, des invit' à lancer pour dimanche (ouh punaise, y va jamais avoir le temps de prévenir ses copains
le ptit pou !....je lâche le blog et je m'y met de suite ! ouhe dormir....mais y'a péril d'anniversaire si je le fais pas pour demain merdoum )
C'est du grand n'importe quoi ma vie qui s'en va dans tous les sens là. Mais au moins, elle quelqueS part cette vie là ;)
*mode petit poney, s'en va chanter sur les arcs en ciel, ouais, ouais ! *